Caryer cordiforme

Végétaux indigènes

Légende : Feuillage du caryer cordiforme.
Source : Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Caryer_cordiforme
Credit : MPF, 2005

Groupe d'onglets

Informations générales

Description et éléments caractéristiques

Ses feuilles composées peuvent ressembler à celles des frênes dont elles se distinguent par leur alternance sur le rameau. Au premier coup d’œil, le caryer cordiforme peut aussi être confondu avec le noyer dont les feuilles comportent beaucoup plus de folioles (11 à 17) que le caryer cordiforme (7 à 11).
La pubescence sous les feuilles, le vert jaunâtre puis gris verdâtre de l’écorce et le beau jaune soufre des bourgeons terminaux sont d’autres traits caractéristiques permettant de l’identifier.
Les rameaux sont très gros et pubescents. Le bourgeon terminal est couvert d’une forte pubescence sulfurée unique. Le fruit globuleux est amer et couvert d’un brou (enveloppe verte par-dessus l’écale). Les fruits sont groupés par deux ou trois, ce qui le distingue du caryer ovale dont les fruits sont solitaires.

Énoncé d'intérêt

Le caryer cordiforme peut atteindre une hauteur de 18 à 24 m et vivre environ 150 ans.
De façon générale, notons qu’il est ici à la limite nord de sa distribution géographique et qu’il est sensible à la pollution urbaine. Par conséquent, il ne peut donc pas être utilisé à Montréal comme arbre de rue. Sur le mont Royal, on peut supposer qu’il a été autrefois plus abondant qu’il ne l’est maintenant. Le fait que les arbres au mont Royal ont déjà été exploités par l’industrie avant d’être protégés expliquerait pourquoi les plus gros spécimens de caryer cordiforme se retrouvent principalement dans les secteurs autrefois privés, tel celui de l’Oratoire Saint-Joseph.
Fait intéressant, contrairement aux autres arbres à noix, la dispersion des graines se fait principalement par gravité plutôt que par les animaux. En effet, les animaux fouisseurs, notamment les écureuils qui ont l’habitude d’enterrer leurs réserves de nourriture, prisent peu ces noix car elles sont trop amères et ne les consomment qu’en cas de grave disette.
Comme l’érable à sucre, cet arbre nécessite une bonne pluviométrie et un sol riche. C’est pourquoi nous le retrouvons sur le mont Royal en association avec ce dernier.
Le caryer est aussi à sa limite nord de distribution au Québec.

Fréquence et statut : 
  • Rare
Type d'écosystème : 
  • Forestier
Type de sol : 
Occupe les sols riches, bien drainés.
Type de drainage : 
  • Bon
  • Modéré

Fonctions et usages

  • Abri ou habitat faunique
  • Aménagements ornementaux
  • Comestible (humain)
  • Naturalisation
  • Nourriture pour la faune
  • Restauration de site dégradé ou perturbé
  • Stabilisation de sol
  • Autre

Documentations

Références bibliographiques

ARBOQUEBECIUM. Un site sur les arbres du Québec. Carya cordiformis. [En ligne]. Consulté le 08-06-2012.

DURANT, Raymond. Guide vert : Les arbres. Paris, Solar, 1988, 382 pages.

FRÈRE MARIE-VICTORIN. Flore Laurentienne. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2e éd. rev., 1964, 925 pages. Préf. d’Ernest Rouleau. 

GLADU, Frédérick, M. Arboquebecium : Acer saccharum. [En ligne]. Consulté le 20-04-2012.

KAPLER Smith, Jane. United States Department of Agriculture, Forest Service, Fire Effects Information System : Carya cordiformis. [En ligne]. Consulté le 30-07-2012.

MARINEAU, Kim et Marie-Ève DION. Inventaire de la végétation terrestre du mont Royal 2006-2007. Rapport d’inventaire réalisé pour le Bureau du Mont-Royal. Montréal, Ville de Montréal, 2008, 118 pages.

PETICLERC, Pierre et coll. (Line COUILLARD, Norman DIGNARD, Jacques LABBRECQUE). Guide de reconnaissance des habitats forestiers, des plantes menacées ou vulnérables. Québec : Direction de l’environnement et de la protection des forêts et direction des communications, 2008, p. 99. [En ligne]. Consulté le 01-05-2012.

PIXABAY. Un site sur les images et les symboles. [En ligne]. Consulté le 08-06-2012.

ROULEAU, Raymond et coll. Petite flore du Québec. Les Publications du Québec, 2e éd. rev. et augm., 1990, 249 pages.

VALOIS, Nicole, BEAUPRÉ et MICHAUD ASSOCIÉS. Analyse paysagère de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal : Historique et caractérisation du paysage. Ville de Montréal, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Conférence régionale des élus de Montréal, 2010, 6 pages.

Sites d'observation
Site d’observation 1: Érablière de Norvège
Arrondissement/ville : 
  • Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Nom de l'institution : 
Oratoire Saint-Joseph, sud-ouest
Adresse : 
Montréal 45° 29' 26.97" N, 73° 37' 5.6136" W
Sommet : 
  • Colline Westmount
Site d’observation 2 : Érablière sucrière à tilleul d’Amérique
Arrondissement/ville : 
  • Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Nom de l'institution : 
Bois de l’Oratoire Saint-Joseph, nord-est
Adresse : 
Montréal 45° 29' 36.204" N, 73° 36' 57.1536" W
Sommet : 
  • Colline Westmount
Site d’observation 3 : Chênaie rouge à frêne d’Amérique
Arrondissement/ville : 
  • Ville-Marie
Nom de l'institution : 
Parc du Mont-Royal, escarpement est
Adresse : 
Montréal 45° 30' 36.2736" N, 73° 35' 17.3112" W
Sommet : 
  • Colline Mont-Royal
Site d’observation 4 : Chênaie rouge à frêne d’Amérique
Arrondissement/ville : 
  • Outremont
Nom de l'institution : 
Bois Saint-Jean-Baptiste, escarpement nord
Adresse : 
Montréal 45° 30' 35.4636" N, 73° 36' 17.1792" W
Sommet : 
  • Colline Outremont
Site d’observation 5 : Chênaie rouge à érables à sucre
Arrondissement/ville : 
  • Ville de Westmount
Nom de l'institution : 
Bois Summit, escarpement sud
Adresse : 
Montréal 45° 29' 30.1128" N, 73° 36' 22.9716" W
Sommet : 
  • Colline Westmount
Toposéquence
Localisation du Caryer cordiforme sur la toposéquence du Mont-Royal

Espèce (latin)

cordiformis Wangenheim

Nom commun

Noyer amer

Genre

Carya

Famille

Juglandacées