Frederick Law Olmsted

Frederick Law Olmsted (Hartford, Connecticut, 1822 – Waverly, Massachusetts, 1903) effectue de brèves études en génie et de nombreux voyages avant d’entamer sa vie professionnelle. En 1852, il se fait remarquer par la publication de son livre Walks and Talks of an American Farmer in England qui rend compte de la beauté des paysages pastoraux et des grands jardins à l’anglaise. Nommé correspondant au New York Times, il collige ses observations sur l’esclavagisme dans A Journey Through Texas, paru en 1857.

La même année, il obtient le poste de surintendant de Central Park à New York et en devient l’architecte paysagiste du projet d’aménagement, en collaboration avec Calvert Vaux. Ce projet, représentatif de sa philosophie, démontre comment les espaces verts constituent le complément d’une bonne pratique de la planification urbaine, avec une approche qui va de la naturalisation de certains secteurs à des aménagements très formels. Après de nombreux projets menés à bien avec Vaux, et ce à travers les États-Unis (Brooklyn, Boston, Niagara Falls, Chicago, etc.), Olmsted réalise à Montréal son premier projet en solo : le parc du Mont-Royal, entre 1874 et 1877. Le parc est reconnu par la National Association for Olmsted Parks des États-Unis comme l’une de ses réalisations les plus significatives.

Peu après sa collaboration à l’importante exposition colombienne de Chicago, Olmsted prend sa retraite en 1895. Son agence compte alors plus de 500 projets d’aménagement à son actif. Ses fils vont prendre la relève jusqu’en 1949, et l’agence perdure jusqu’en 1980. Homme de grande influence, Olmsted marque ses contemporains et ses successeurs à travers ses œuvres et ses écrits sur l’urbanisation et l’aménagement paysager. Il est reconnu comme étant le père de l’aménagement paysager en Amérique du Nord.